Les chats dans les peintures

La peintre américaine Cecilia Beaux (1855/1942) fait ici le portrait d'une jeune femme belle et altière toute de blanc vêtue assise dans un canapé.
Un chat noir a grimpé sur son épaule.
Sa silhouette se détache à peine sur le fond sombre du tableau. On en voit que ses yeux verts, étincelants, qui semblent transpercer la toile et font écho aux yeux clairs de la femme, tout comme son pelage rappelle ses cheveux de jais.
La présence du chat noir souligne la beauté ensorcelante de Sita qui caresse l'animal de son doigt crochu.

" Le Garçon au chat n'a pas livré tous ses mystères. 
Ce nu masculin est sans équivalent dans l'oeuvre de Renoir. 
On ne connaît pas l'identité du modèle qui a posé de dos, câlinant un chat. 
Le regard qu'il jette comme à la dérobée vers le spectateur reste énigmatique..."

Julie Manet ou l’Enfant au Chat est une huile sur toile peinte par Auguste Renoir (1841- 1919) en 1887. L’œuvre est une commande réalisée par les parents de l’enfant, Eugène Manet (1833- 1892) et Berthe Morisot (1841-1895), auprès de leur ami Renoir.

Dans cette toile, nous pouvons voir Julie Manet, âgée de 9 ans, portant au creux de ses bras un chat qui semble particulièrement ravi d’être là.

Au XIXème siècle en Angleterre, il était coutume de donner un chaton aux jeunes filles de bonnes familles afin que ces dernières puissent s’entraîner à devenir de bonnes mères. 

Même si le tableau fut peint en France, il se peut que ces méthodes se soient transmises également de l’autre côté de la Manche. De plus, la présence de chats dans les tableaux de la fin du XIXème siècle est plutôt chose commune : les chats étaient souvent présents dans les ateliers des peintres impressionnistes et réalistes qui voyaient en eux le symbole de leur indépendance artistique et appréciaient représenter ces félins dans leurs œuvres.
Dans ce portrait tout est douceur : les lignes courbes, les couleurs qui restent dans des pastels, le regard apaisant de Julie et sa position qui nous rappelle le geste que peut faire une mère portant son enfant. 

Le sourire béat qui semble se dessiner sur la figure du chat est cependant tout en contradiction avec l’expression très mature de Julie et ses cheveux tirés en arrière qui la font ressembler à une jeune adulte plus qu’à une enfant. 

Heureusement, la rondeur de son visage et les nombreuses courbes de la toile nous rappellent qu’elle est encore dans la douceur de l’enfance. 

Cependant cette pose et ce sérieux n’étaient peut-être qu’une façade et Julie attendait probablement avec impatience de pouvoir retourner jouer avec son ami le chat qui appréciait avec délectation les quelques moments de répit que le tableau imposait à la jeune fille.

Cette petite fille remplit tout le cadre. Elle est monumentale, davantage puissante que grosse, une antithèse parfaite des enfants à la mode du temps, douces, frêles, mignonnes. 

Elle est seule. Parents, protecteurs et gouvernantes ont disparu. 

Seule ? Non, sur ses genoux, un chat au repos, énorme, inquiétant. D’ailleurs, le ciel est ténébreux, presque noir. A-t-on idée pour une petite fille ?

La fillette est sereine, mais opaque.
Elle ne fait rien qui puisse évoquer la rébellion, mais elle échappe. Et puis, tout de même, ce genou découvert ; cette épaule montrée comme si elle était une adulte (et sûrement pas une dame distinguée) ! Elle regarde le spectateur. 

Les regards se croisent. Son œil est immense. Qu’y a-t-il derrière l’œil écarquillé d’une petite fille ?

Le cabaret du Chat Noir a été fondé par Rodolphe Salis. Le cabaret se trouve au pied de la colline Montmartre. Il fût connu pour son activité et sa réflexion artistique.

L'affiche « La tournée du Chat Noir » a été créée par un peintre suisse naturalisé français, Théophile-Alexandre Steinlen en 1896. 



Elle mesure 40x62cm et représente un chat noir sur fond jaune et rouge. Elle est conservée au musée Van Gogh à Amsterdam. Elle a été souvent reproduite notamment en cartes postales et en poster.


Cette affiche est une lithographie, c'est à dire qu'elle fût imprimé par la technique de la lithographie.
Cette technique consiste à reproduire le dessin sur une plaque calcaire plate qu'on appliquera sur le papier.

Les couleurs chaudes de cette affiche montre une atmosphère confinée, chaleureuse, comme on se doit d'être un cabaret, lieu de détente. 

L'auréole qui encadre le chat au niveau de sa tête montre l'ambiance qui régnait dans le cabaret. 

En effet, l'auréole représente la réflexion artistique qu'avaient les personnes qui la fréquentait.

Les couleurs donnent aussi l'impression d'être dans une petite salle conviviale aux convives spéciaux prêts à écouter, et participer aux débats artistiques. 



C'est un lieu où se propagent les ondes des pensées.
Le chat quant à lui est d'un noir intense. Il a un air majestueux, mystérieux presque hautain. Il apporte ici un côté mystique. Il contraste avec les couleurs feu qui l'entourent. 


Il s'apparente aux nouveaux penseurs, qui  apportent de nouvelles idées, de nouvelles valeurs à l'art.

  merci pour ces belles peintures

Merci Chatou 

Merci Adeline pour ses belles peintures

Merci Valou

Marguerite au chat noir



Marguerite au chat noir, portrait de la fille de l’artiste, appartient à la très belle série de portraits stylisés et radicaux de jeunes femmes qu’Henri Matisse peint entre 1908 et 1911. Georges Duthuit, qui épouse Marguerite en décembre 1923, voit dans cette effigie une réminiscence des très anciennes peintures du Fayoum ou du monastère de Baouit en Egypte, car Matisse « a su se plier aux considérations de vision globale » et a su saisir le « caractère général et “pour ainsi dire religieux” des êtres. » C’est en mémoire de leur fils, Claude Duthuit, que Mme Claude Duthuit a offert ce tableau exceptionnel au Centre Pompidou.